Chihayafuru

Année de production: 2011
Auteur: Suetsugu Yuki
Genres: Aventure, Comédie
Durée: 25 épisodes
Progression : En cours

Synopsis :

Animeka a écrit:

Enfant, Chihaya n'aspirait qu'à voir sa sœur réaliser son rêve: devenir une idole. Cependant, en faisant la connaissance d'un de ses camarades de classe nommé Arata, cette dernière se découvre une passion pour le Karuta: un jeu de carte nécessitant de retenir des poèmes par cœur. Dans un premier temps jaloux de l'admiration que porte Chihaya pour Arata, son ami d'enfance Taichi finit par accepter de former un trinôme pour s'entraîner ensemble au jeu. Malheureusement, un concours de circonstances leur fait choisir à chacun des chemins différents pour leurs études. Aujourd'hui lycéenne, Chihaya continue de jouer au Karuta dans l'espoir de recroiser un jour, la route de celui qui lui a communiqué son amour du jeu.

Qu'est-ce que le Karuta, plus précisément ? [Source, Wikipedia.]

Le mot « karuta » a été adopté par les japonais à partir du portugais carta, désignant les cartes à jouer. Les deux types de cartes de karuta les plus connues sont celles du uta-karuta et celles du iroha-karuta. Le nom de iroha-karuta provient du poème iroha-uta, composé uniquement d'hiraganas. Ce jeu permet ainsi aux personnes apprenant la langue japonaise de mieux mémoriser les hiraganas ainsi que quelques mots de cette langue. Le jeu appelé hyakunin isshu karuta, basé sur la compilation de poèmes du même nom (Hyakunin isshu), est un jeu traditionnel du premier de l'an au Japon. Il est basé sur les cartes uta-karuta.

Comment y joue-t-on ?

Il y a deux types de cartes, les yomifuda - qui sont les cartes qu'une personne psalmodiera - et les torifuda, qui sont les cartes qui doivent être attrapées. Ça se joue en duel (1 vs 1) ou en équipe (3 vs 3). Chaque joueur à 25 cartes à protéger/attraper. Les joueurs ont alors 15 minutes pour mémoriser ses cartes, en plus de celle de l'adversaire. (L'ordre des cartes est unique à chaque joueur.) Dès que le lecteur commence sa psalmodie, les joueurs doivent rapidement attraper la carte de leur adversaire, mais attention, ce dernier peut très bien protéger sa carte. (Il y a également plus de règles et de détails, mais je ne les connais pas tous ! ^^) Le gagnant est celui qui a le plus de cartes ou, si j'ai bien compris, qui réussis plutôt à obtenir toutes les cartes de l'adversaire.

Mon avis :

C'est inhabituel, mais je déconseille vraiment le manga pour favoriser l'anime. Je me suis forcée - et c'est peu de le dire - pour lire le manga, mais c'est tellement actif que l'on ressent une gêne ou carrément un manque. J'ai décroché plusieurs fois, d'ailleurs.

L'anime est très fidèle à l'oeuvre original, sauf pour quelques petits détails ; mais ces derniers restent vraiment mineurs ! On ressent très bien la passion du jeu, les liens entre Chihaya, Arata et Taichi. Un peu niais par moment, surtout dans le passage dans le passé... mais comme ce sont des enfants d'environ 11 ans, on le pardonne volontiers. Le dessin est magnifique, l'idée originale, et le doublage n'est pas agressif. (Combien d'animes ai-je pu voir avec des voix trop hautes perchées !) J'ai beaucoup aimé aussi la petite rivalité entre Taichi et Arata qui perdure depuis l'enfance. La naïveté - enfin, ce n'est pas vraiment ça... - de Chihaya et son "parler sans réfléchir" sont amusants, par moments. Ma scène favorite en est une plutôt banale où Chihaya écoute de la musique, allongée sur l'herbe. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est ce petit déclic qui m'a accrochée à l'anime.

Il y a également les matchs de Karuta qui sont vraiment très actifs et très intéressant ! Il n'y a pas de mots assez juste pour définir l'ambiance qu'ils ont réussis à créer ! ^^

Mais... il y a des côtés négatifs.
Mineurs.

Il y a d'abord la soeur de Chihaya qui... vraiment, on lui donnerait des baffes. Dans le genre :"Je suis une pouf' qui veut toute l'attention de tout le monde et être idolâtrée de tous." on fait pas mieux. Il y a beaucoup trop d'insistance autour de son personnage par les autres, ce qui fait que Chihaya est souvent ignorée ou ridiculisée. (Point qui a plus d'importance dans le manga.) Et vraiment... juste d'y repenser, je lui collerais une claque. Il y ensuite la folie des surnoms ! Bon Dieu que ça m'a agacée ! Et j'ai eu la déplaisante surprise de tomber sur le travail d'une team qui changeait ses surnoms en quelque chose de totalement différent. Par exemple, "Nikuman-kun" (qui est un pain vapeur farci au porc, dans ce cas-ci.) a été changé en "Porky"... pas du tout la même chose. Le premier étant beaucoup moins insultant que le second. Sinon, la mère de Taichi est unique dans son genre aussi. Elle ne tolère pas l'échec et semble ressentir le besoin urgent de plier au désir de sa fille. Finalement, l'anime est plus avancé que le manga. Ce dernier n'étant qu'à la fin du match de sélection pour aller en finale tandis que l'anime en est au match contre la Queen de l'année précédente.




AMV qui m'a fait découvrir l'anime :



Bon visionnement ! ^^

Je regarde, j'en suis à l'épisode 16 je crois, j'aime bien, et je le conseille.