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 Concours de fanfictions 2 Votes

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Mikan
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Mikan
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Mikan


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MessageSujet: Concours de fanfictions 2 Votes   Concours de fanfictions 2 Votes EmptyLun 3 Jan 2011 - 17:37

Ave la Phénixie !

Il est temps de voter pour votre OS de noël préféré ! Merci à tous les auteurs pour leur participation, bonne chance à tous Concours de fanfictions 2 Votes 79715
Vous avez deux semaines à compter d'aujourd'hui pour élire votre texte préféré. Les trois textes gagnants se verront publier sur le site, et le grand vainqueur recevra un grade personnalisé qu'il pourra garder jusqu'à l'annonce des résultats du concours suivant.

Petite précision ; pour une plus grande impartialité, il est demandé aux auteurs de ne pas voter pour leur propre texte Concours de fanfictions 2 Votes 79715

Fanfiction n°1 - Twilight a écrit:

Un souhait pour noël


POV Externe

Au petit matin du 25 décembre 2008, des milliers de familles fêtaient noël. Certaines étaient sous la neige, tandis que d’autres peinaient à croire être en décembre, tant il faisait chaud. Il y avait les petites familles, qui ouvraient leur cadeaux au pied de leur sapin en toute intimité et il y avait les grandes, celle qui ne réunissait pas seulement les liens de sang.

C’était le cas dans une petite bourgade du Nord-Ouest des Etats-Unis, dans l’Etat de Washington, une petite ville prénommée Forks.

Comme partout ailleurs, on entendait des chants de noël à travers les portes closes des maisons, des rires et des cris de joie d’enfants qui ouvrent leurs cadeaux. Mais dans une de ces maisons, bien à l’écart des autres, nichée au creux de la forêt, se trouvait une grande et magnifique villa blanche qui, pour la première fois depuis de nombreuses années, était elle aussi emplit de joie et de bonheur.

On notait toutefois une petite différence. Point de buffet dans un coin de la pièce, point de verre dans les mains, point de tout ce qui fait habituellement un noël ordinaire. Et c’était normal car au milieu des nombreux adultes qui se trouvaient dans le salon, à discuter de choses et d’autres, se trouvait une petite fille loin d’être ordinaire qui s’apprêtait à vivre un noël extraordinaire.

POV Nessie

Ça y est, nous y étions. Mon premier noël. J’étais affublé d’une robe rouge et blanche un peu trop grande mais qui, selon mes deux tantes, m’irait parfaitement en fin de journée, lorsque j’aurais pris mes quelques centimètres quotidiens.

Comment puis-je prendre plusieurs centimètres par jour ? Tout simplement. Je ne suis pas tout à fait humaine, seulement à moitié en vérité et cette moitié-là je la tenais de ma mère. Cette partie là permettait à mon cœur de battre, à mon sang de circuler et à mon estomac de digérer. Tandis que l’autre partie de moi-même, celle qui me permettait de tant grandir en une seule journée, celle que je tenais de mon père, était vampire. Oui, j’ai bien dit vampire.

Mon père, vampire, avait épousé ma mère, humaine, et ils m’avaient conçu pendant leur voyage de noce. La grossesse de ma mère n’avait durée qu’un mois et elle avait faillit mourir en me donnant naissance. Mais mon père l’avait sauvé en la transformant en vampire à son tour.

Et voilà comment, moi, Renesmée Carlie Cullen, j’avais grandit. Si vite qu’à une semaine je parlais, à deux je marchais et qu’à trois mois j’avais l’air d’avoir cinq ans.

Je me trouvais dans le salon, entourée de mes tantes, Rosalie et Alice. Ces deux là m’avaient harponne dès mon arrivée pour me câliner et vérifier ma tenue. Je la laissais faire sans même tenter de l’en empêcher, je savais que c’était peine perdue. Pendant ce temps j’observais le reste de ma famille. Mes parents, si heureux, se regardaient dans le blanc des yeux, comme s’ils étaient seuls au monde. Mais ils furent bien vite ramené à la réalité par mon oncle Emmett qui vient les embêter, suivit de près par mon oncle Jasper. Mes grands parents paternels discutaient avec bon entrain avec Charlie, mon grand-père maternel. Et Jacob, mon Jacob, il observait la scène sans un mot, il m’observait moi. Je savais que nous avions une relation spéciale tous les deux, sans savoir exactement laquelle. Après tout, je n’avais que trois mois.

Vers onze heure, il fut décidé qu’on ouvrirait les cadeaux et étant la plus jeune, je fus chargé de la distribution. Quand chacun eu son cadeau entre les mains, je me retrouvais devant une véritable montagne de cadeaux ; tous pour moi.

J’ouvrais d’abord le plus gros. Quand l’emballage fut déchiqueté et le carton ouvert, je découvris un toit. Mon père sortit l’objet du carton pour que je le voie mieux et je découvris une magnifique maison, identique à la maison qu’avaient offert mes grands parents paternels à ma mère pour son anniversaire et dans laquelle nous vivions.

Mon grand-père Charlie eu un drôle de petit rire. Je me retournais vers lui en lançant un simple « quoi ? ».

« - Tu devrais ouvrir mon paquet, dit-il en riant à nouveau, c’est le petit paquet bleu, carré.
- Celui là ? Questionnais-je en en désignant un.
- C’est ça. »

J’attrapais donc le petit cadeau, sous les yeux intrigués du reste de la famille. Sauf de mon père, qui avait sans doute lu les pensées de Charlie et savait à quoi s’attendre. Je me retournais vers ma tante Alice, elle aussi avait une expression de curiosité sur le visage ce qui me surpris grandement.

« - Tu ne sais pas ce que c’est. Lui demandais-je, perplexe. »

Elle me répondit par un petit sourire mystérieux. Je compris tout de suite que sa curiosité était plutôt liée à ma réaction qu’au contenu de paquet cadeau.

Je l’ouvris et découvris une magnifique boule à neige qui, à ma grande surprise et à celle des autres, représentait la villa de mes grands parents.

« - Il semblerait que nous ayons eu la même idée Carlisle. Dit Charlie.
- Effectivement. Il ne manque plus que la votre et la collection sera complète. Ajouta Carlisle en riant à son tour.
- Qui sait, il y a encore beaucoup de paquet. Renchérit mon père.
- Tu sais Nessie, dit Charlie, ma grand-mère Swan avait une coutume pour les boules à neige.
- Ah oui ? Je sentis que tous les adultes étaient intéressés.
- Et oui, Elle disait que la première fois qu’une boule à neige est secouée il faut faire un vœu. »

J’entendis mon oncle Emmett plaisanter. Il ne croyait pas une seule seconde que ça pourrait marcher. Ce qui m’étonna de sa part car j’aurais cru qu’il était le plus prompt à y croire. Ma mère répondit à voix basse, trop basse pour que Charlie, seul humain dans la pièce, puisse l’entendre.

« - Les vampires et les loups-garous aussi ne sont pas sensés exister. Lui dit-elle. »

Cela amena un sourire sur les visages de tous les non-humains présents.
Je le regardais avec un grand sourire et annonçait que j’avais un vœu. Je tins fermement ma boule à neige dans mes mains, fixait mon regard à celui de Jacob et secouais ma boule à neige tout en faisant mon vœu.

« Que nous réserve l’avenir ? »


La pièce se mit à tourner sur elle-même. Je voyais le décor ainsi que les personnes présentes dans la pièce changer petit à petit. Quand cela s’arrêta, je me retrouvais assise sur l’accoudoir du sofa. La pièce était totalement différente, non seulement elle n’était plus décorée de la même façon mais l’impression de chaleur qui s’en dégageait avait aussi disparu.

Je regardais tout autour de moi. Il y avait un sapin, cela devait être également noël. Je tournais légèrement la tête vers la droite et posais les yeux sur le miroir du salon. Mon visage apparaissait dedans. J’étais si grande, si adulte ! Je devais avoir atteins ma taille définitive. J’avais peine à croire que c’était moi. Mes parents étaient là aussi. L’un à côté de l’autre et pourtant si éloigné ; il y avait de la colère dans leurs yeux, tellement de colère. On était loin des regards amoureux qu’ils échangés quand je les avais quittés.

Tout ce que je voyais était si différent de ce que je connaissais. Je ne comprenais plus rien. Mon oncle Emmett et ma tante Rosalie n’étaient pas là alors que ma tante Alice et mon oncle Jasper discutaient avec un jeune homme que je ne connaissais pas mais qui me sourit lorsqu’il vit que je le regardais. Ce qui me fit froncer les sourcils. A ce moment-là, Carlisle et Esmée rentrèrent dans la pièce, heureux, comme d’habitude, mais je remarquais que quelque chose manquait dans leur regard.

Esmée s’approcha de moi et embrassa mon front tout en me demandant si je passais un bon noël. Je répondis oui d’une toute petite voix et me levais très vite pour aller rejoindre ma mère. Quand elle me vit arriver elle me sourit, seulement son sourire aussi semblait différent. Je ne comprenais plus rien. Je lui toucher la joue pour lui parler sans être entendue des autres et lorsque j’ôtais ma main, son regard se posa sur moi et se fit interrogateur.

« - Que ne comprends-tu pas Renesmée ? »

Renesmée ? Elle m’avait appelée par mon nom complet. Ce n’était pas normal. Elle avait eu du mal à se faire à mon surnom mais elle y était arrivée et comme le reste de la famille elle n’utilisait mon prénom que rarement.

« - Qui est-ce ? Dis-je en montrant le jeune homme d’un mouvement de tête. »

Cette fois j’avais parlé à voix haute et tous dans la pièce m’entendirent. Ils se tournèrent vers moi, aussi intrigués par ce que je disais que l’étais ma mère.

« - Voyons Nessie, me gronda légèrement mon père, c’est Thomas, ton fiancé. Quand même, tu te rappelles de lui ?
- Mon fiancé ? Comment c’est possible ? Et Jacob ?
- Ne prononce plus ce nom devant nous ! »

La voix de Carlisle calqua comme un fouet. Elle était si en colère, pleine de ressentiments, de dégoût et de méchanceté. Je n’aurais jamais cru que cela était possible. Lui qui parler toujours sur un ton posé, calme, réfléchis, la voix de la raison.

« -Mais où est-il ? M’inquiétais-je.
- Nessie, ne te préoccupes pas de lui. Dit le fameux Thomas tout en s’approchant.
- Je ne te connais pas, tu n’as pas à me dire ce que je dois faire ! »

Il tenta de me prendre par le bras mais je me reculais. Ma mère me prit dans ses bras et défia les autres du regard. Les mettant au défi de m’approcher. Je fus encore plus surprise car ce regard s’adressait aussi à mon père.

« - Maman, où est Charlie ? »

Elle me regarda avec tendresse puis elle m’entraina vers l’extérieur.

« - Mon ange, commença-t-elle. Tu ne te rappelles pas ? Charlie est mort.
- Quoi ? Non !! Criais-je en pleurant à moitié.
- Nous avons tout avoué à Charlie, sur les conseils de Thomas. »

Elle cracha presque son prénom.

« - Mais il ne l’a pas supporté. Je pense que le fait de savoir que j’étais morte… Il a fait une crise cardiaque et malheureusement Carlisle n’a rien pu faire.
- Et tante Rosalie ? Et oncle Emmett ? Où sont-ils ?
- Ils sont partis. Il y a eu une grande dispute à propos de Thomas et Carlisle les a chassés.
- Chassé ?! Carlisle ?! Non ! Comment… Je ne comprends plus rien ! Charlie qui est mort, Emmett et Rosalie partis, Jacob aussi…
- Il n’est pas partit.
- Quoi ? Demandais-je pleine d’espoir.
- Tu lui as demandé de partir ! Renesmée, je ne comprends pas comment tu ne pas t’en souvenir.
- Partir ? Mais pourquoi est-ce que j’aurais fait ça ? C’est impossible !
- Si ma chérie, tu l’as fait.
- Non ! »

Et je me mis à courir. Au début je n’avais pas vraiment de destination précise, puis je pensais à la réserve Quileute. Jacob était sûrement là-bas. Il devait être là-bas. Je changeais donc de direction et me dirigeais vers les frontières de la réserve. Je ne sais pas pourquoi mais, au contraire du reste de ma famille, j’avais toujours était la bienvenue. Sauf cette fois.

Alors que je m’apprêtais à franchir la frontière je fus intercepté par un énorme loup gris. Il me repoussa violemment et m’envoya valser contre un arbre. Il me fallu quelques secondes pour reprendre mes esprits mais lorsque je les retrouvais, je reconnu aisément qui était ce loup.

« - Leah ? Demandais-je doucement. »

Elle se transforma alors sous mes yeux. Apparaissant nue devant moi. Je levais un peu les yeux, j’étais toujours gênée quand elle faisait ça.

« - Tu n’es pas la bienvenue ici. Va-t-en ! »

Je la regardais sans comprendre. Bientôt Leah fut rejoint par les autres membres de la meute, sous leurs formes humaines. Je vis Sam lui lancer un vêtement qu’elle enfila aussitôt.

« - Que viens-tu faire ici, hybrides ?! Me questionna Sam sur un ton loin d’être amical.
- Comment m’as-tu appelés ?
- Répond à la question !
- Je viens voir Jacob, je …
- Tu te moques de nous ! S’emporta Paul. Après ce que tu lui as fait, tu voudrais le voir !
- Calme-toi Paul. Dit-il de sa voix d’alpha. Et toi ! Me désigna-t-il. Fiche le camp et ne reviens pas !!!! »

Je les regardais d’un air horrifié. Comment tout cela était possible? Je me mis à pleurer sans pouvoir m’arrêter.

« - Je vous jure que je ne sais pas ce qu’il se passe. Réussis-je à dire entre deux sanglots. Je ne comprends pas, je… »

A ce moment précis, les feuilles derrière Sam bougèrent et quelques secondes plus tard Jacob apparut. D’instinct je m’élançais vers lui mais lorsque je fus à sa portée il leva son bras et me frappa au visage si fort que j’allais m’écraser sur un arbre à quelques mètres. Je touchais ma joue du bout des doigts, cela faisait très mal. Grâce à mon côté vampirique je n’étais pas aussi fragile que les humains, mais une partie de moi était quand même humaine et j’avais été frappé par un loup-garou.

« - Jacob, s’il te plait, explique-moi. Le suppliais-je.
- T’expliquer quoi ? Demanda-t-il. Tu sais déjà tout. Je m’étonne de te voir toute seule. Où sont les autres?
- Ils ne doivent pas être loin, dit Leah, ils ne sont jamais loin.
- Non, je suis toute seule. Leur affirmais-je. »

Mais je voyais bien à leurs expressions qu’ils ne me croyaient pas vraiment. Jacob s’approcha de moi et me pris par les épaules. Il approcha son visage de moi et me chuchota à l’oreille.

« - Si je te revois dans le coin, je te tue ! Maintenant dégage ! »

Et il me lâcha, me faisant reculer de quelques mètres. Les autres reculèrent dans les bois et s’en allèrent. Il se tourna pour s’enfoncer dans les bois à son tour et ne se retourna pas. Il fit comme si je n’existais pas.

Je restais là un moment, sans bouger, pleurant sur mon sort. Un sort que je ne comprenais définitivement pas. Quand le jour commença à décliner je fis demi-tour et me dirigeais lentement vers la maison. Maman m’attendait dehors, là où je l’avais laissé. Elle ouvrit ses bras et je m’y jetais, comme la petite fille que j’avais été, non, que j’étais le ferait.

« - Oh maman, c’est un cauchemar !
- Je sais mon bébé, je sais. »

On rentra toutes les deux dans la villa et tout le monde s’approcha de moi pour voir ce que j’avais. Je les repoussais et m’approchais du sapin. Je baissais les yeux vers les cadeaux que nous n’avions pas ouvert et aperçu un petit paquet, semblable à celui que m’avait offert Charlie. Je me précipitais dessus et l’ouvrit sans faire grand cas de l’emballage. A mon grand soulagement je découvris une boule à neige. Je m’apprêtais à faire un vœu quand la voix de ma mère m’interrompit.

« - Je sais que les boules à neige étaient réservées à Charlie mais comme c’est notre premier noël sans lui je me suis dit que tu ne m’en voudrais pas ? »

Elle avait l’air inquiet. Je la rassurais immédiatement et la remerciais. J’avais toujours là boule à neige dans les mains alors je fermais les yeux très fort et la secouais. J’hésitais quelque peu à rouvrir les yeux mais au bout de quelques secondes je du bien me résoudre à le faire. En effet si je ne le faisais pas je ne pourrais pas savoir si ça avait marché.

Quand je les eu enfin ouvert, j’aperçu d’abord mes mains, de nouveau toutes petites, puis ma robes en velours rouge et quand enfin je levais la tête, c’était pour me retrouver nez à nez avec grand-père Charlie qui me souriait autant qu’il était possible de le faire.

« - Alors, ça a marché? Me demanda-t-il sur un ton espiègle. »

Je le regardais, ne sachant quoi lui répondre puis me jetais dans ses bras. Je me mis alors à pleurer. Non pas de tristesse, mais de soulagement. Par-dessus son épaule je regardais ma famille qui semblait à la fois intriguée et inquiète, mais peu m’importais. Je les avais retrouvés...

Fanfiction n°2 - Mentalist a écrit:
« Tu es sûr, Jane ?
-Sûr, Cho, sûr. Allez, rattrape les autres !
-Bien. Bonne soirée, Jane.
-Bonne soirée à vous ! »
L’asiatique jeta un dernier coup d’œil au consultant et puis s’en alla rejoindre l’homme et les deux femmes qui l’attendaient devant l’ascenseur. Jane leur fit à tous un petit signe de la main alors que les portes de la machine se refermaient sur eux, le laissant presque seul à l’étage des bureaux. Le consultant ferma les yeux, croisa les bras derrière sa tête et essaya d’ignorer les gloussements qui lui parvenaient des toilettes des femmes. Il ne put résister et ouvrit un œil, détaillant quelques secondes les trois femmes qui attendaient, armées de trousses à maquillage et brosses en tout genre, pépiant comme des lycéennes le soir du bal de promo. Jane referma les yeux, un sourire aux lèvres. Il savait que sous leurs airs joyeux et impatients, les jeunes femmes étaient anxieuses et angoissées rien qu’à l’idée que Sady, du département criminologie, soit mieux habillée qu’elles.
Au bout d’un quart d’heure, se rendant compte que l’attroupement féminin s’était dispersé, Jane décida qu’il était grand temps pour lui d’aller siroter un thé. Il se leva donc, et marcha d’un pas chaloupé vers la cuisine, cherchant au passage des retardataires.
Le bal donné en l’honneur de Noël au CBI était l’un des évènements les plus attendus par bon nombres des agents, qui leur permettait de se relâcher et de profiter des fêtes de fin d’année, synonyme de joie et d’allégresse. Ce qui contrastait avec le reste de l’année passée dans ces locaux. Pourtant, Patrick Jane, le consultant boute-en-train de l’équipe phare du CBI, avait refusé de participer à l’évènement, malgré les diverses tentatives de ses collègues pour le convaincre de les accompagner. Même Lisbon avait tenté de le faire changer d’avis une dernière fois, au cours de la semaine. Puis, devant son refus, elle avait fini par hausser les épaules et retourner à son dossier, l’abandonnant sur son canapé.
La bouilloire siffla et sorti Jane de ses pensées. Il fit couler l’eau dans sa tasse fétiche après y avoir mis le sachet de thé aromatisé aux fruits rouges. Il commença par s’assoir sur l’une des chaises en plastique qui remplissait la pièce, mais ses yeux ne cessaient de dériver vers le bureau de sa supérieure, une lueur malicieuse au fond de ses prunelles bleues. Il savait que Lisbon avait verrouillé la porte, mais il savait aussi qu’elle cachait la clef dans le pot de fleurs, à côté du bureau de Cho.
En moins de temps qu’il ne lui en fallut pour traverser la pièce, Jane se retrouva à introduire la clef dans la serrure, gloussant comme un enfant, sa tasse brûlante dans l’autre main. En quelques secondes, il se retrouva assis sur le canapé du bureau de Lisbon, sirotant son thé, ses yeux plissant sous l’effet de son sourire. Il savait que Lisbon serait folle et qu’elle ratisserait au moins trois fois le bureau en sachant qu’il y était entré. Et rien que cette idée le faisait sourire.
Lorsqu’il eut terminé son thé, diverses idées afin de faire hurler sa supérieure lui virent à l’esprit alors qu’il s’allongeait sur le canapé, croisant à nouveau les bras derrière sa tête et fermant les yeux. Alors qu’il était en train d’hésiter sur changer le mot de passe de Lisbon et son fond d’écran quand la fatigue eue raison de lui et le laissa, endormi, un petit sourire au coin des lèvres, sur le canapé de sa collègue.

[…*…]
« M. Jane ? M. Jane ? Réveillez-vous !
Un brouillard épais obscurcissait l’esprit du consultant, qui ouvrit péniblement les yeux avant de les refermer brusquement, agressé par la lumière éclatante qui régnait dans la pièce. Sentant que quelqu’un lui tapotait gentiment l’épaule, il finit par se redresser et entrouvrir les yeux. L’homme en face de lui lui sourit et lui tendit la main.
« Enchanté ! M. Jane ! chantonna l’homme.
-Salut ! répondit Jane, sur le même ton tout en lui serrant vigoureusement la main, bien que dérouté par le tournant que prenait la situation. Lisbon aurait-elle envoyé la sécurité vérifier l’état de son bureau ?
-Bien, bien ! Dépêchez-vous, nous n’avons pas beaucoup de temps ! »
Du temps pour remettre le bureau de Lisbon en place ? fut la première question qui s’imposa dans l’esprit du blondinet, mais étrangement, il sut que ce n’était pas de cela que parlait… Qui donc était cet homme, d’ailleurs ?
« De temps pour quoi ? Et qui êtes-vous ?
-Du temps pour tout vous montrer, pardi ! s’exclama l’homme en se redressant, entrainant Jane, toujours à demi-allongé sur le canapé, avec lui.
-Voir quoi ? dit-il, un peu hébété alors qu’il suivait l’homme à travers les locaux du CBI, vides et tout éclairés de blanc.
-Voir le pourquoi du comment ! » répondit le mystérieux individu d’une voix chantonnante qui vrilla les tympans de Jane.
Ils marchèrent un petit moment, avant de se retrouver devant une salle que le consultant n’avait jamais remarqué auparavant. L’homme poussa la porte et s’effaça afin de laisser passer Jane, abasourdi par tout ce qui arrivait. La porte se referma, n’affectant pourtant pas la luminosité de la pièce. L’homme sourit à nouveau à Patrick et se plaça en face de lui. N’ayant aucune idée de la raison pour laquelle il se trouvait dans un espèce de placard à balai illuminée, devant un parfait inconnu qui lui souriait, la fixant intensément, attendant visiblement quelque chose, à part peut-être le passer à tabac pour avoir osé empiéter dans l’intimité de Lisbon en forçant son bureau... Jane haussa un sourcil interrogateur alors que l’autre le laissait réfléchir. Le plus étrange, dans tout ça, c’est qu’il avait l’impression qu’une part de lui savait pourquoi il se trouvait ici. Mais que diable se passait-il…
« Excusez-moi, finit-il par dire alors que le silence commençait à se faire pesant, je ne comprends pas le but de tout ça.
-Patience, M. Jane ! lança son interlocuteur avec une voix joviale, vous allez comprendre. Pourquoi êtes-vous ici ?
-Ici… Dans ce placard ?
-Non. Ici.
-Ici… Au CBI ? » finit-il par comprendre en le voyant désigner ce qui les entourait des yeux.
Alors qu’il hochait la tête, Lisbon ouvrit la bouche, sans comprendre :
« Je travaille ici.
-Oui. Mais pourquoi êtes-vous là, ce soir ? »
Jane resta interdit alors que l’inconnu lui jetait un regard victorieux rempli de bienveillance. Il jeta un coup d’œil à la montre de gousset qui pendait de la doublure de sa veste et ce geste rappela immédiatement Lisbon au consultant ; c’était bien son style, cacher une montre de gousset en argent dans un de ses pulls, en tant que souvenir d’un personnage important de sa vie.
« Vous êtes perdu M. Jane. Déchiré entre deux parties de vous-même. Ne le niez pas, vous le savez, au plus profond de vous. Aujourd’hui, nous sommes le vingt-cinq décembre, le jour ou le plus d’émotions circulent dans le Monde. Afin de vous aider à dépasser, à contrôler ce sentiment de tiraillement, nous allons vous aider. Vous allez pouvoir voir, M. Jane, voir ce que peu de gens verront au cours de leur vie. Votre futur, M. Jane. Enfin, vos futurs. »
Il se tut et il fallut un moment à Jane pour se rendre compte qu’il s’était relevé, de même qu’il était allé ouvrir la porte qui se trouvait derrière lui. Dans sa tête, des flash-backs du temps où il était médium lui revenait. Il se voyait arnaquer les gens, jouant avec leur sentiment, tirant sur la corde sensible afin de leur faire croire à ses pouvoirs. Il avait l’impression que c’était ce qui se passait ce soir. Pourquoi diable avait-il suivi cet homme ?! Lisbon allait être furieuse qu’il se soit encore attiré des ennuis à cause de son comportement. Et dire qu’il avait promis à Hightower d’être sage et prudent ce soir…
« M. Jane ? l’appela l’inconnu alors qu’il tenait la porte ouverte, venez ! »
Jane se rapprocha, dans la ferme intention d’en finir alors que l’homme fermait la porte derrière lui. Il releva la tête, s’apprêtant à parler, seulement ce qu’il vit lui coupa le souffle. Devant lui, se trouvaient Rigsby, VanPelt, Cho et une femme aux traits inconnus au jeune homme. Ils étaient réunis devant une cheminée, tenant un verre de champagne à la main, tous sauf VanPelt, qui avait une main posé sur son ventre rond. Rigsby, qui discutait avec Cho, ne cessait de couvrir la rousse d’un regard bienveillant alors que cette dernière riait à gorge déployée. Ce fut leurs paroles qui ramenèrent le consultant sur Terre, ou du moins, ce qui s’y apparentait.
« Quand arrivent-ils ? demanda la jeune femme en interrogeant Cho du regard.
-Teresa a dit qu’elle serait un peu en retard ; Benjamin a refait plusieurs fois son sac ! plaisanta Grace alors que Rigsby qui terminait sa flûte de champagne, venait l’enlacer, posant ses mains sur celles de VanPelt.
-Les voilà ! » s’exclama alors Wayne en entendant le crissement de pneus dans l’allée.
Intrigué, Jane suivit Cho qui allait à la rencontre des nouveaux arrivants. Il resta cloué sur place en découvrant une Lisbon, plus âgée, certes, mais embellie comme jamais. Ses joues, rougies par le froid et le fou rire qu’elle essayait difficilement de cacher, ses lèvres, étirées par un magnifique sourire, et ses yeux verts, pétillants de malice… Elle était belle. Belle mais surtout joyeuse.
« Teresa ! s’exclama VanPelt en le prenant dans ses bras, alors que la brune posait une main sur son ventre.
-Rigsby, sois fière de toi, c’est un battant ! » lança Lisbon, faisant rire toute la petite assemblée, alors que le bébé semblait lui avoir donné un coup de pied.
Jane suivit les retrouvailles avec un peu d’entrain, joyeux de voir que tout le monde était heureux et en pleine santé. Si le futur devait ressembler à ça, il n’avait aucune raison de douter…
Soudain, alors qu’il s’intéressait de près à la conversation de VanPelt et Lisbon, une petite voix geignarde l’interrompit et le cloua sur place. En face de lui, un petit garçon d’environ six ans le fixait sans le voir, de ses yeux verts émeraudes, encore voilés de sommeil.
« Maman, répéta-t-il en tendant les bras.
-Ben ! Comme tu as grandi ! s’exclama Grace en ébouriffant les cheveux du garçonnet alors que Lisbon le prenait dans ses bras.
-Ze suis un grand garçon, Papa a dit ! expliqua fièrement le garçon, en souriant, ce qui permit à tout le monde de constater qu’il lui manquait plusieurs dents.
-Oui, Ben’, tu es un grand maintenant !
-Voui ! »
Tout le monde sourit et Jane continua de fixer le garçon alors que Lisbon regardait par-dessus son épaule, souriant au dernier venu. Sachant ce qui l’attendait, Jane ferma les yeux et s’apprêta à affronter la réalité.
« Josh ! »
Les hommes se serrèrent brièvement dans leur bras pendant que les femmes embrassaient le nouvel arrivant. Il finit par arriver au niveau de Jane, Ben et Lisbon et il enlaça ses deux derniers, embrassant amoureusement la jeune femme au passage. Jane resta interdit devant cette vision. Voir sa patronne, sa collègue, son amie, dans un tel moment d’intimité aurait été comme la surprendre en plein ébat. Mais, pourtant, la Lisbon de ce temps-là ne semblait pas gênée par ce qui se passait, au contraire.
Lorsqu’ils se séparèrent, Lisbon se mit sur la pointe des pieds et déposa un rapide baiser sur les lèvres du fameux Josh, qui prit le garçonnet dans ses bras, couvant Lisbon du regard.
« Patrick ne vient pas ? demanda-t-il à Cho qui venait lui donner une coupe de champagne.
-Non. C’est Wayne qui l’a eu au téléphone, mais il n’a même pas insisté.
-Je comprends… »
Plus que l’intonation presque inintéressée, ce fut l’air apitoyé de ses collègues qui pétrifia Jane. C’était vraiment ce qu’il leur inspirait, de la pitié ?
« C’est le moment de passer à table ! lança la femme, au prénom toujours inconnu de l’intrus qui les suivit dans la pièce à côté, écoutant sans vraiment y prêter attention les boutades de Rigsby.
-Je lève mon verre à cette nouvelle année qui approche ! dit alors l’agent du CBI en se levant, entrelaçant les doigts de VanPelt aux siens, au bonheur qui nous attend pour ce nouvel an, il jeta un coup d’œil au ventre arrondi de sa compagne alors que Josh sifflait, à Ben, qui ne cesse de grandir, à notre travail, et surtout, à nous !
-A nous ! » répétèrent les autres en trinquant et en riant.
Il y eut un silence pendant lequel les hommes burent leur flûte. Remarquant que la brunette n’y touchait pas, VanPelt lui jeta un regard interrogateur. Lisbon chercha Josh du regard, prit une grande inspiration et lança :
« Eh bien, nous avons une nouvelle à vous annoncer… Nous n’étions pas vraiment en retard parce que Ben refaisait son sac… »
Le grognement vexé du petit garçon fit rire l’assemblée alors que Lisbon sortait une bague de sa poche, qu’elle passa à son annulaire gauche alors que sa main traina nonchalamment sur son ventre :
« Je pense qu’en effet, cette année va être remplie de bonheur… »
Des sifflets admiratifs accompagnèrent sa déclaration alors que Josh l’embrassait passionnément, sa main aussi posée sur le ventre de sa compagne.
Jane détourna les yeux et croisa le regard de l’homme dont le nom lui était toujours inconnu. Il semblait compréhensif, et même triste. Pourquoi lui montrer cela si c’était pour ensuite être désolé pour lui ?!
« Venez, M. Jane. Ce n’est pas tout. »
Il l’entraîna vers la pièce principale, ignorant les conversations qui avaient repris dans l’autre salle. Une fois là-bas, il ouvrit sans ménagement une porte que le consultant n’avait pas remarqué auparavant et il invita ce dernier à le suivre. Le blond y consentit, après un dernier regard pour la famille de sa supérieure.
« Allez, venez. »
La pièce dans laquelle il se trouvait désormais était grande, et décorée avec goût. La neige qui tombait par la fenêtre indiquait qu’il devait être dans la même période de l’année qu’actuellement. Encore dérouté parce qu’il venait de voir, Jane ne prêta pas vraiment attention à ce qui l’entourait, ne jetant qu’un regard d’ensemble au salon, les mains dans les poches.
Une voix le tira de ses pensées et il releva la tête, s’écartant au dernier moment pour laisser passer un jeune homme blond, oubliant qu’il ne pouvait pas le voir.
« Nathan, tu sais bien que la ponctualité n’est pas une des qualités de ta sœur…
-Je sais. Elle ressemble trop à Papa pour ça.
-Hé ! Je peux encore te déshériter, jeune homme !
-C’est ça, pour faire de Malvina ton unique bénéficiaire ? Tu sais que je pourrais imaginer le meurtre parfait afin de contrecarrer tes plans ?
-Pf, même pas drôle les jeunes d’aujourd’hui » ronchonna le vieil homme en se laissant tomber dans le canapé, les mains levés en signe d’abdication.
La femme, restée dans l’embrasure de la porte, le rejoignit et il l’enlaça alors que le jeune homme restait planté devant la fenêtre. Un bruit se fit entendre dans la pièce d’à côté et une autre femme pénétra dans le salon, une tasse à la main.
« On se demande où ces gamins ont été élevés, franchement, lança l’homme qui l’accompagnait, faisant sourire le couple assis sur le canapé.
-Je te rappelle que ton fils s’est perdu huit fois avant de trouver la maison. Alors que cela fait dix ans qu’on y célèbre le Nouvel An, répliqua la femme du canapé, en arquant un sourcil.
-Touché, chéri, répondit l’autre femme, en embrassant son mari sur la joue alors qu’il faisait mine de bouder.
-La voilà ! » s’exclama alors Nathan, toujours devant la fenêtre, en montrant la route enneigée du doigt.
Il se précipita au dehors de la demeure, et revint quelques minutes plus tard, une jeune femme elle-même blonde à ses côtés. Cette dernière salua rapidement le couple debout devant la porte puis se précipita sur le divan, se jetant sur ses parents.
« Ton frère projette de nous tuer ce soir, lui dit son père en guise de bonjour.
-Il oublie que je pourrais deviner le moindre de ses plans rien qu’en le regardant faire ses courses, répliqua la jeune fille après avoir serrer sa mère dans ses bras.
-C’est ça, c’est ça… bougonna Nathan en retournant dans la pièce adjacente, je n’écoute plus vos médisances et vais manger ! »
A peine eut-il prononcé cette phrase que les deux autres hommes se ruèrent à sa suite, faisant sourire les filles, restées dans le salon. Elles rejoignirent leurs compagnons en même temps que plusieurs autres personnes. Jane les suivit et reconnut la femme aux traits qui lui étaient inconnus et il resta figé. Se pourrait-il que… ? Il se retourna et détailla plus soigneusement les personnes présentes. L’homme, là-bas, était Rigsby, et à côté, aucun doute, VanPelt. Le garçon auburn et bien bâti entre eux, ne pouvait être que leur fils. A côté, Cho, toujours le même, bien qu’un demi-sourire ne fende son visage alors qu’il tenait la main de sa compagne. Un peu en retrait, une jeune femme brune aux yeux bridés raccrochait son téléphone et venait s’assoir à côté du fils de Rigsby, embrassant au passage Cho qui sourit comme jamais Jane le l’avait imaginé voir un jour.
Ce dernier pivota lentement. Il avait gardé la dernière famille pour la fin… Il se demanda comment il avait fait pour ne pas reconnaitre la femme au premier abord. Ses yeux verts, qu’il avait cru voir étinceler de bonheur quelques minutes plus tôt, lui paraissaient incandescents alors qu’elle se tenait au creux des bras de… De lui-même. Avec quelques années de plus.
Le consultant resta bouche-bée. Il avait l’impression de se dévisager, dans un miroir, avec vingt ans d’avance. Il était toujours le même, même si ses cheveux avaient ternis, tirants sur l’argenté par endroits. Il souriait au jeune homme à côté de lui, Nathan donc. Il était grand, blond et avait des yeux verts aussi brillants que ceux de Lisbon. Lorsqu’il éclata de rire, Jane ne put s’empêcher de sourire ; il avait les mêmes intonations que Lisbon lorsqu’elle riait. Un sourire un peu niais sur le visage, Jane se tourna vers la fille. La ressemblance avec Charlotte, qu’il avait attendu au moment même où il avait compris l’identité des personnes présente, ne le frappa pas de plein fouet, comme il s’y attendait. Au contraire, la jeune fille aurait pu être confondu avec Lisbon, si elle n’avait pas été blonde et si ses yeux n’avaient pas bleu. Sinon, elle avait une silhouette qui ressemblait beaucoup à celle de sa supérieure ; plutôt petite, les pommettes hautes et le teint pâle. Elle était magnifique, vraiment. Jane ne pu réprimer l’élan de fierté qui le submergea et il bomba le torse, en continuant de fixer sa fille.
« Allez, à table ! les coupa Rigsby en entamant ce qui semblait être du rôti.
-Alors, Nathan, le barreau, c’est pour quand ? demanda la fille aux traits asiatiques.
-Eh bien… J’ai été accepté chez Brander & Cie, lâcha le jeune homme, en rougissant un peu, à la manière de Lisbon quand elle était gênée.
-C’est fantastique ! Bravo ! lança VanPelt, toujours aussi spontanée.
-Normal, c’est mon fils, répliqua le Jane âgé en bombant exagérément le torse, comme son homologue du passé quelques minutes plus tôt.
-Et moi alors ? bouda Lisbon en piquant au passage un morceau de viande dans l’assiette de Jane qui lui tira puérilement la langue.
-Donc, tu seras chargé de défendre les gars que je t’enverrai, super, lança la fille de Cho en lui jetant un regard noir digne de son père.
-En gros ouais.
-Si tu pouvais éviter de dire que tu es un Lisbon… »
Tous éclatèrent de rire, y comprit leur invité invisible alors que Nathan se retenait à grand peine de rire. A côté, Malvina souriait à la manière de son père, en jetant de temps en temps des coups d’œil sur son téléphone, rangé dans sa poche.
« On fait une belle équipe, tiens, lâcha Jane-père en couvant l’assemblée d’un regard chaleureux et en serrant la main de Lisbon.
-Ouais. Une belle équipe… »
Jane chercha le regard de celui grâce à qui voir tout ceci avait été possible. Il savait qu’il était temps de rentrer chez lui, dans son temps, avec ses souvenirs qui n’en étaient pas vraiment dans la tête. Il avait d’abord cru ne pas pouvoir effacer la vision de Ben, Josh et du regard plein de pitié de ses amis, mais de les voir, tous ensemble réunis autour de cette table, l’avait revigoré. Si Lisbon avait paru heureuse, entourée de son fils et de son époux, elle avait eu l’air rayonnant, à ses côtés en compagnie de Nathan et Malvina. Et lui, lui qui avait cru toujours déceler cette étincelle, dans son regard, celle qui signifie qu’il avait déjà connu le pire, la perte, la déchirure. Cette lueur avait disparu, laissant place à de la fierté, à de l’amour. A une famille.
Il suivit aveuglément l’homme à travers une porte et se retrouva à nouveau dans ce placard à balais du CBI. Devant lui, l’inconnu le dévisageait avec un air paternel sur le visage. Jane ne savait pas vraiment à quoi il devait ressembler avec toutes ses émotions qui l’habitaient.
« Ce voyage a-t-il été bénéfique, M. Jane ?
-Oh oui ! répondit ce dernier en souriant, franchement cette fois.
-Il faut que vous compreniez que la vie est une multitude de chemins qui s’entrecroisent, s’arrêtent, ou au contraire, bifurquent. Malheureusement, il est difficile, voire même impossible, de faire demi-tour lorsque l’on a pris la mauvaise route. Vous vous êtes trompé une fois, ne refaites pas cette erreur. Peu de gens ont la chance de pouvoir rattraper un sentier qui débouche sur une nouvelle avenue. Saisissez cette chance, M. Jane, saisissez-là. Le bonheur tout le monde y a droit. Ne faites pas exception à ça. »
L’homme se tut et un tintement provenant de sa poche le fit sourire. Il jeta un coup d’œil à sa montre de gousset et releva la tête, croisant le regard de Jane.
« Joyeux Noël M. Jane ! Cette fête étant le symbole du partage, je vous offre une seule chose…
-Vous m’avez déjà beaucoup offert…
-Une seule autre chose, reprit l’homme dont les yeux pétillaient de malice, un vœu. »
Jane resta un moment interdit alors que les douze coups de différents carillons leur parvenaient aux oreilles. Que pouvait-il demander, il avait déjà tout, ou presque, et l’obtention de son bonheur ne dépendait que de lui. Que pouvait-il bien réclamer, lui qui avait déjà tant reçu en cette soirée du Réveillon ?
Au bout de quelques instants, il releva la tête, ses yeux bleus luisants et il s’avança, chuchotant à l’oreille de l’inconnu. Ce dernier sourit, et les deux hommes se relevèrent, quittant le placard pour regagner le bureau de Lisbon.
« Êtes-vous bien sûr de votre vœu, M. Jane ?
-Certain. 
-Soit. Bon retour chez vous.
-Oh, une dernière chose… l’interrompit Jane, quel est votre nom ? »
Le visage de l’inconnu se fendit à nouveau d’un sourire et il se pencha, tout comme Jane quelques instants plus tôt pour lui chuchoter à l’oreille. Le consultant hocha la tête en souriant et il salua d’une poignée de main ferme l’homme avant de fermer les yeux.
[…*…]
« Tu es sûr, Jane ?
-Pardon ?
-Tu es sûr de ne pas venir ? »
Le blondinet hésita un moment, fronçant les sourcils. Devant lui, Cho le dévisageait, attendant un semblant de réponse de sa part. Jane bondit alors sur ses pieds, attrapa sa veste et s’exclama, joyeusement ;
« Bien sûr que je suis sûr ; j’arrive ! »
Dans le couloir, Lisbon se retourna et le regarda, haussant un sourcil alors qu’il enfilait rapidement sa veste. VanPelt et Rigsby, qui avaient suivi l’échange, se regardèrent un moment avant d’aller appeler l’ascenseur pendant que Cho aidait le consultant qui s’était empêtré dans son manteau. Lisbon rejoignit ses agents et fit mine de ne pas prêter attention à Jane qui s’engouffra in extremis dans l’ascenseur. La discussion de VanPelt et Rigsby occupait l’habitacle alors que Jane fixait intensément Lisbon. Elle avait fait plutôt simple mais elle semblait rayonner dans sa robe verte foncée qui donnait à son regard une tout autre dimension.
Les portes de métal s’ouvrirent et Jane laissa les autres prendre de l’avance alors qu’il jetait un coup d’œil à sa main. Depuis qu’il avait discuté avec Cho, son alliance le démangeait cruellement, attirant sans cesse son regard. Il poussa un profond soupir et ferma les yeux quelques secondes. Puis, lentement, presque religieusement, il retira l’anneau d’or.
Angela & Patrick…
Jane se redressa, un petit sourire triste aux lèvres. Il redressa rapidement la tête et chercha sa patronne du regard. Devant lui, VanPelt ondulait entre les personnes déjà présentes, sa robe noire attirant l’œil des agents masculins. Rigsby, qui suivait lui aussi sa progression du regard, ne pouvait s’empêcher de contracter nerveusement la mâchoire alors que ses collègues ne se gênaient pas pour reluquer sa partenaire. Plus loin, Cho, égal à lui-même, servait un verre de ponch à une jeune femme blonde que Jane ne connaissait pas. Lorsqu’enfin, il la repéra, il se mit en marche, évitant les agents qui commençaient à se déhancher sur la piste.
« Lisbon ?
-Jane, je pensais que vous ne viendriez pas.
-J’ai changé d’avis. »
Un petit silence s’installa au cours duquel Lisbon trempa ses lèvres dans son verre, ignorant le regard du consultant dans sa nuque. Elle ne savait pas pourquoi, mais quelque chose lui donnait l’impression que cette soirée n’allait pas être de tout repos.
Jane, remarquant que Lisbon l’évitait, fixa les personnes présentes autour d’eux, souriant parfois lorsque des brides de conversation leur parvenaient. A côté de lui, Lisbon, gênée par le silence qui s’était imposé entre eux, finit par se retourner et ouvrit la bouche pour parler quand la vibration de son téléphone l’interrompit. Elle fronça les sourcils ; elle n’était pourtant pas d’astreinte ce soir-là…
« Agent Lisbon.
-…
-Oh… Tommy… ?! »
La voix de la jeune femme monta d’un octave et elle s’éloigna aussitôt en direction du balcon, une main sur le combiné pour essayer d’entendre plus clairement ce que lui disait son interlocuteur. Jane sourit en la regardant refermer la porte de verre, tremblotant légèrement. Il jeta un coup d’œil sur l’horloge et soupira en fermant les yeux, un petit sourire au coin des lèvres.
« Joyeux Noël Lisbon. »

« Êtes-vous bien sur de votre vœu, Mr Jane ?
-Certain. »
Je voudrais que l’Agent Lisbon se réconcilie avec sa famille…

Fanfiction n°3 - Harry Potter a écrit:
"Titre : La formulation, c'est important
Fandom : Harry Potter
Genre : Drabble ; Romance
Rating : Tout public, G
Thème / Résumé : En guise de cadeau de Noël, Ginny a la possibilité de faire un vœu. Si elle avait pu savoir quelles en seraient les conséquences, elle aurait fait plus attention à sa formulation...

La petite Ginny Weasley s'était toujours dit qu'elle rencontrerait un jour le Grand amour et qu'elle passerait le reste de sa vie avec son amoureux, ensemble et heureux pour toujours. Ses rêves de prince charmant faisaient beaucoup rire ses frères, surtout les jumeaux, qui la taquinaient souvent jusqu'à la faire pleurer ; dans ces moments-là, elle avait la satisfaction de les voir biner dans le potager ou chasser les gnomes du jardin pendant qu'elle dégustait une part des délicieux gâteaux de Molly Weasley. Mais les meilleures pâtisseries de sa mère ne soulageaient jamais complètement l'inquiétude de se dire que Fred et Georges pouvaient, peut-être, avoir un peu raison quand même.

Alors, ce jour-là, quand elle découvrit ce morceau de papier étrange dans un livre qu'avait ramené son père de son travail, elle se dit que c'était l'occasion idéale de dissiper ses doutes pour de bon. Et quoi que pourraient dire les jumeaux, elle resterait convaincue que son rêve se réaliserait un jour.

Le papier expliquait la marche à suivre pour réaliser l'un de ses vœux les plus chers. C'était très facile ; le 24 décembre, à minuit exactement, il fallait faire son vœu et brûler le papier ensuite. Vraiment très simple. Elle espérait que son vœu se réaliserait dès le lendemain, ce serait un super cadeau de Noël. Évidemment, elle ne dit rien à ses parents : il est bien connu que si on révèle son vœu à quelqu'un, il ne se réalisera plus. Et elle voulait vraiment, vraiment que son vœu à elle se réalise. Et, obnubilée par cette idée, elle oublia tous les avertissements de son père sur les dangers des objets enchantés.

Le jour de Noël, assise dans son lit, elle attendait minuit avec impatience tout en écoutant les bruits de conversation à l'étage du dessous, dans la cuisine. Elle avait réussi à s'éclipser après avoir saisi l'occasion de déclencher une dispute entre ses frères et elle ; sa mère avait commencé à crier et elle était parti dans sa chambre en stipulant qu'elle ne voulait plus voir personne. Si elle redescendait à minuit, après avoir fait son vœu, tout le monde penserait qu'elle avait fini par se calmer, ses frères n'oseraient plus l'embêter, et la distribution se déroulerait dans la bonne humeur. C'était parfait.

Lorsque minuit commença à sonner, elle serra le papier contre son cœur et pria très fort.

"Je souhaite enfin rencontrer mon Grand Amour !"

Elle utilisa aussitôt la baguette de son père qu'elle avait subtilisée pour l'occasion (et qu'elle se dépêcherait de remettre à sa place sur son bureau en redescendant), et lança un incendio murmuré avec excitation. Le papier s'enflamma aussitôt, ne laissant même pas de cendres sur le couvre-lit. Satisfaite, un grand sourire extatique aux lèvres, Ginny sortit de sa chambre alors que la pendule finissait de sonner. Elle reposa discrètement la baguette de son père, se sentant comme avec un poids en moins sur les épaules, et rejoignit le salon pour découvrir toute la famille rassemblée autour du sapin décoré. Elle se joignit à eux en souriant, se précipitant sur les cadeaux sous le regard soulagé de sa mère.

Si elle avait pu prévoir qu'il lui faudrait attendre un an, se faire ensorceler par Voldemort en personne, se retrouver évanouie sur le sol froid et humide de la Chambre des Secrets avant de le rencontrer, et attendre encore quatre ans avant qu'il ne la remarque vraiment, Ginny aurait sans doute formuler son vœu autrement...""

Fanfiction n°4 - Dengeki Daisy a écrit:
Ce jour

Joyeux Noël, Daisy !
J'ai donné ton cadeau à Riko, j'espère qu'il te plaît ! Dehors, la neige tombe, ça me calme... Même si c'est de l'eau, je ne me sens pas aussi mélancolique que lorsqu'il pleut, en plus mes cheveux ne se dressent pas sur ma tête. Il devrait neiger tous les jours, tu ne penses pas ?
Il y a une question que je me pose depuis quelques temps... Si quelqu'un t'accordait un vœu, que choisirais-tu ?

~

Joyeux Noël à toi aussi, Teru.
Je suis content d'apprendre que tout va bien. Concernant ta question, je souhaiterais oublier ce jour...


Teru ouvrit les yeux. Le soleil hivernal n'avait pas encore fait son apparition, cependant l'adolescente se rendit vite compte en regardant son réveil qu'elle était en retard. A toute hâte, elle se leva puis s'habilla en vitesse en faisant attention à ne pas réveiller sa colocataire, Riko. Ce n'était que le lendemain de Noël, toutefois elle devait rejoindre Kurosaki à l'école afin de payer son éternelle dette en l'aidant dans son travail. Enfin, aider c'était vite dit, c'était plutôt elle qui faisait toutes ses tâches à sa place pendant qu'il jouait tranquillement sur son ordinateur. Elle s'était parfois demandé ce qu'il y faisait, dans son for interne elle espérait qu'il n'était pas en train de pirater un quelconque réseau... Sauf si c'était pour le compte de la justice, bien sûr.
La brune attrapa vite son manteau bien chaud de manière à lutter contre le froid. Ce n'était pas un temps à travailler à l'extérieur... Elle soupira puis enfila son écharpe et ses gants avant de sortir. Il neigeait, la ville se recouvrait encore plus de blanc. La jeune fille sourit. Elle se sentait bien, heureuse. Pour Noël, Kurosaki lui avait offert un bracelet en maugréant qu'il avait eu pitié de sa laideur. Cette remarque ne lui avait fait ni chaud ni froid, elle était habituée à des remarques de ce genre, il faisait semblant d'être désagréable afin de cacher son identité qu'elle avait pourtant découverte quelques mois plus tôt à son insu.
Teru repensa à son message de la veille. Que voulait-il dire par oublier ce jour ? Elle aurait désiré en savoir plus, néanmoins elle n'osait pas lui demander une question aussi personnelle. Elle était proche de Daisy et ne souhaitait pas l'embarrasser avec une telle interrogation, il avait le droit de garder ses secrets tout comme elle ne lui avait pas avoué qu'elle connaissait sa véritable identité. L'orpheline ne voulait pas que les choses changent entre eux, elle voulait rester proche à la fois de Kurosaki et de Daisy en prétendant ne rien savoir. Si elle lui révélait sa découverte, tout changerait, peut-être même qu'il partirait. Elle voulait garder Daisy son confident et Kurosaki son protecteur.
L'école en vue, Teru accéléra le pas. Elle voulait voir Kurosaki, elle avait l'impression que cela faisait une éternité depuis la dernière fois où elle l'avait vu, c'est-à-dire la veille. Elle mit son bracelet en évidence, afin de lui montrer qu'elle le portait. Celle-ci s'attendait à recevoir une remarque du genre : « J'ai bien peur que le bracelet soit trop beau pour toi. » Elle s'en amusa d'avance puis aperçut le jeune homme en train de déblayer la neige du chemin principal. Elle s'approcha de lui puis se pencha en avant.
« Maître, je suis prête à remplir mes tâches de la journée.
- T'es qui ? »
Teru le regarda, stupéfait. A quoi jouait-il ? Elle resta bouche bée quelques instants, examinant son visage. Ce n'était pourtant pas son genre de plaisanter de cette façon, subissait-il un contre-coup de Noël ? Voilà, Noël était en réalité une fête dangereuse... Pour les êtres maléfiques comme Kurosaki. Quel abruti, celui-là, franchement.
« Très drôle. Allez, commençons j'ai pas envie de rentrer tard.
- Je t'ai posé une question. Je ne sais pas à quoi tu joues mais j'ai du boulot alors va voir ailleurs. »
Ce n'était pas une plaisanterie de sa part. Kurosaki ne la reconnaissait vraiment pas. Son visage était agressif, comme celui qu'il adressait à ceux qui l'agressaient. Que se passait-il... ? Avait-il eu un accident et était-il devenu amnésique ? Non, sinon il y aurait des marques, et elle l'avait vu la veille au soir. Alors pourquoi... ? Teru se trouvait dans l'incapacité d'articuler le moindre mot pendant qu'il la fixait d'un air désagréable. Il changea subitement d'expression lorsqu'il aperçut son bracelet.
« Ce bracelet... Où est-ce que tu l'as eu ? Il appartenait à ma sœur ! »
Il s'approcha d'elle, l'air furieux. Terrifiée, elle fit quelques pas en arrière. Elle avait peur. Ce Kurosaki lui faisait peur. Il était complètement sérieux. Il l'avait oubliée, comme si son existence avait été effacée de sa mémoire. Avant qu'elle ne réalise quoi que ce soit, le blond lui avait arraché son cadeau du poignet. L'adolescente resta paralysée quelques instants, sentant les larmes lui monter aux yeux. Cela ne pouvait pas être réel, il ne lui aurait jamais fait de mal.
« Sois chauve, Kurosaki ! »
Teru, sans même s'en rendre compte, partit en courant le plus vite qu'elle put, laissant les larmes couler sur son visage et le glacer encore plus. Que s'était-il passé ? Pourquoi ne la reconnaissait-il donc pas ? Teru stoppa sa course en se rappelant qu'elle avait son téléphone sur elle. A la hâte, elle s'en saisit puis écrivit un mail désespéré au seul sur qui elle pouvait encore compter. S'il ne la reconnaissait vraiment pas, elle ne savait pas ce qu'elle ferait.
Daisy,
Celui que j'aime ne me reconnaît plus. Il a été violent et m'a arraché le bracelet qu'il m'a offert. J'ai peur, je ne sais pas quoi faire.

Teru l'envoya puis resta debout, immobile, en attendant la réponse qui arriva bien vite. Elle était d'habitude calme et patiente, cependant, dans la situation actuelle, chaque seconde lui parut un supplice, une mutilation. Enfin, son téléphone indiqua qu'un nouveau message venait d'arriver. Dans un élan d'espoir, elle ouvrit le mail pour devenir blanche en le lisant.
T'es qui toi ? Comment tu connais mon nom et mon adresse ? Tu es cette fille de tout à l'heure ?! Si je te revois encore une fois je ferai de ta vie un enfer.

Son portable tomba de sa main tandis qu'elle se rendait compte d'une chose : elle était seule. Les deux personnes – pour ainsi dire – auxquelles elle tenait le plus ne voulaient plus d'elle. Ils l'avaient abandonnée. Elle n'avait plus personne. Et voilà qu'il neigeait de plus en plus fort. Finalement, elle détestait la neige encore plus que la pluie. Si cette dernière signifiait la mort de son frère, la première représentait le moment où elle avait tout perdu. Pourquoi ? Pourquoi...
Teru se laissa tomber sur les genoux, se moquant bien de ses jambes qui allaient finir gelées, et pleura toutes les larmes de son corps. Peu importait la situation, elle avait toujours eu quelqu'un pour l'aider, que ce fût son frère, Daisy ou Kurosaki. A présent elle était toute seule. Personne ne la sauverait, elle devrait se débrouiller seule, sans compter sur qui que ce soit. Il restait toujours Riko... Mais ce n'était pas pareil. Riko ne la connaissait pas aussi bien que les trois autres. Riko ne les remplacerait jamais.
La jeune fille aux cheveux bruns regarda son portable qui se recouvrait peu à peu de neige, lorsque des mots lui revinrent : « Je souhaiterais oublier ce jour... » Et si ce jour était... Elle ne savait rien de la vie de Kurosaki, Riko lui avait indirectement parlé de quelques événements de son passé. Elle lui avait relaté l'épisode d'une personne qui en avait trahi une autre. La première s'en était voulu et avait cherché à se faire pardonner, mais la seconde avait refusé et l'avait encore plus accablé. Depuis, la première en souffrait encore... Malgré elle, Teru connaissait l'identité de ces deux protagonistes.
Elle rentra le plus vite possible à l'appartement. Même si Riko n'était ni son frère ni Daisy, elle serait quand même en mesure de l'aider. Elle pouvait lui faire confiance. Elle ne savait pas quoi faire pour que tout redevienne comme autrefois, mais il fallait tenter le tout pour le tout. Malgré cet élan d'espoir, la lycéenne ne pouvait empêcher quelques larmes de couler, cette situation semblait sans retour, sans solution. Que faire, de toutes façons ? Tout était de sa faute, elle n'aurait jamais dû lui poser cette question. A présent, elle en payait les conséquences.

Riko fut surprise d'entendre la porte d'entrée claquer et encore plus d'apercevoir la petite-sœur de son défunt petit-ami non seulement de retour beaucoup trop tôt mais aussi en larmes. La jeune femme sentit une peur naître en elle : jamais Tasuku n'aurait fait pleurer Teru. Il y avait 99,99% de chances que ce fût de sa faute, elle n'avait pas l'air de s'être fait agresser... Et si c'était le cas elle serait plutôt allée voir Kurosaki.
« Kurosaki... Daisy... Ne me reconnaît plus, » déclara-t-elle d'une voix brisée, la tête basse.
Riko écarquilla les yeux. De quoi parlait-elle ? Elle s'approcha doucement afin d'essayer de lui parler, cependant l'adolescente partit s'enfermer dans sa chambre sans même prendre le temps d'enlever son manteau. Que voulait-elle dire par « il ne la reconnaissait plus » ? De plus, elle avait utilisé le singulier pour désigner Daisy et Tasuku, cela signifiait clairement qu'elle était au courant de leur lien. Plus la jeune femme réfléchissait, moins elle comprenait. Si Teru ne lui donnait pas les réponses souhaitées, alors elle allait rendre une petite visite à l'autre abruti...

Kurosaki déblaya une autre partie enneigée du chemin principal pour se rendre à l'école lorsqu'il se rendit compte d'une chose. Pourquoi faisait-il ce boulot ? Il était nul, éprouvant et il n'avait franchement pas que ça à faire. Il avait beau réfléchir, mais il ne se souvenait pas de la raison pour laquelle il avait cherché à être embauché. Il devrait bosser dans une société d'informatique en ce moment même, alors pourquoi perdait-il son temps ici ?
Il repensa à la gamine ainsi qu'au mail qu'il avait reçu peu après l'avoir vue. Celui-ci ne se souvenait pas l'avoir déjà croisée, aussi se doutait-il qu'il s'agissait assurément d'une groupie de ce lycée. En revanche, il ne parvenait pas à comprendre la raison pour laquelle elle portait le bracelet de sa défunte sœur au poignet. L'aurait-elle cambriolé ? Si c'était le cas, alors elle était stupide de le mettre autant en évidence... Y aurait-il une autre personne dans le coup dans le but d'assurer ses arrières ?
Décidé à en finir, il jeta la pelle plus loin et s'apprêta à prendre ses affaires lorsqu'une silhouette s'approchant vers lui attira son attention. Ce n'était pas la folle de tout à l'heure, pourtant elle lui disait quelque chose... D'ailleurs, pourquoi lui rendrait-on visite ici même ? Il n'eut pas le temps d'identifier le nouvel arrivant lorsqu'il reçut un coup de poing magistral qui l'envoya voler quelques mètres plus loin. Heureusement qu'il n'avait pas enlevé la neige à cet endroit-là.
« Riko ? Qu'est-ce que tu fous au Japon ?
- Je vais te tuer, Tasuku, pour avoir fait pleurer Teru.
- La folle de tout à l'heure ? Mais c'est qui cette fille ? »
Riko ne comprenait pas ce qui se passait. Cet idiot n'avait pas l'air de plaisanter, jamais il ne dirait une chose pareille sur sa protégée. Elle s'approcha et l'attrapa brutalement par le col. S'il avait oublié, alors elle lui ferait se rappeler. Les hommes qui faisaient pleurer les femmes étaient les pires qu'il soit. Elle repensa à son défunt compagnon qui avait tout fait afin qu'elle ne pleurât pas, même après son décès, bien que l'envie en fût forte.
« Cette fille, comme tu dis, est la petite-sœur de Sôichiro qui t'a demandé de veiller sur elle avant sa mort ! »
Kurosaki semblait complètement déstabilisé, il ne comprenait plus rien. Sôichiro était mort ? Cette gamine était sa sœur ? Pourquoi lui aurait-il demandé ce service après le crime qu'il avait commis envers la société ? Que se passait-il ? Si ce que Riko disait était vrai – sachant que cette sorcière ne mentirait jamais sur un tel sujet -, pourquoi ne s'en souvenait-il pas le moins du monde ? Il coula un regard vers le bracelet qu'il lui avait arraché peu de temps auparavant : il devait vraiment tenir à cette fille pour lui avoir offert un bijou aussi précieux... Or, il avait beau essayer, aucune image, aucune sensation ne lui revenait. Ce n'était que le néant.
Il ne restait donc qu'une seule explication : il était victime d'une machination et Riko serait dans le coup. Qu'il ait oublié un fragment de sa vie était complètement insensé, comment cela aurait-il simplement pu se produire ? Il n'avait apparemment pas reçu de blessure au niveau de la tête, de plus celui-ci était certain qu'il n'était pas assez faible pour occulter.
Néanmoins, cette sorcière ne ferait jamais une chose pareille. Elle ne pourrait jamais faire passer son petit-ami pour mort, même pour rire, et inventer une telle histoire. D'ailleurs, la gamine était-elle vraiment la petite-sœur de Sôichiro, celle dont il parlait quelquefois lorsqu'il avait bien bu durant des soirées entre amis ?
Sa réflexion fut interrompue par un nouveau coup de poing de la part de son ancienne collègue qui l'envoya une fois de plus valser dans un tas de neige plus loin. Il ne l'avait jamais vue aussi en colère, aussi... Haineuse. Son crime était vraiment grave. Pourtant il ne parvenait pas à ressentir une once de culpabilité ; sans doute à cause de son oubli.
« Disparais. N'apparais plus jamais devant Teru. Je lui ferai oublier le Daisy qu'elle chérissait et le Kurosaki qu'elle aimait. »


Teru se réveilla en sursaut, le souffle court. Kurosaki... L'avait réellement oubliée ? Elle ne parvenait pas à dire si tout ceci était un rêve ou bien la réalité. Elle tenta de réfléchir mais était trop troublée. Ce fut alors qu'elle aperçut son téléphone portable non loin d'elle et qu'elle se jeta dessus. Le dernier mail reçu de Daisy lui dirait la vérité sur sa situation.

Joyeux Noël à toi aussi, Teru.
Je suis content d'apprendre que tout va bien. Concernant ta question, je souhaiterais oublier ce jour... Tout du moins, c'est ce que j'aurais voulu autrefois. Oublier ce jour signifierait t'oublier, et je ne me le permettrait pas. De plus, ce serait faillir à la promesse faite à ton frère. Tu ne seras plus jamais seule, je te le promets.
Merci pour ton cadeau, ça tombe bien, je n'avais plus de bonnet et je commençais à avoir froid ! A ce propos, je n'ai rien contre la neige, mais du froid toute l'année me paraît assez peu enviable...


Dernière édition par Mikan le Mer 26 Jan 2011 - 12:06, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Concours de fanfictions 2 Votes   Concours de fanfictions 2 Votes EmptyMar 4 Jan 2011 - 13:42

Quatre participation! Super!
J'ai lu attentivement chaque OS et je dois dire aux auteurs: bravo d'avoir eu le courage (et le temps lol) de participer!
J'ai remarqué quelques petites choses qui pourraient aider les auteurs dans l'avenir:

* Le troisième OS est très court, peut être trop pour pouvoir rivaliser avec les autres, je trouve cela très dommage car même si l'idée de trouver le grand amour n'est pas très originale, l'histoire comme elle est conçue est sympa et aurait méritée d'être développée.

* Pour le quatrième, je le trouve très embrouillé. Je veux dire par là que déjà, on ne connait pas le fandom (si on est pas un habitué), ça ressemble à une lettre et pourtant ça a pas l'air d'en être une, on sait pas clairement s'il y a un POV ou plusieurs et l'histoire est pas trop compréhensible. C'est vraiment dommage.

* Le second OS est très sympa, quoi que l'histoire du génie/fantôme/esprit qui vient réaliser un souhait c'est du réchauffé. L'originalité c'est qu'on a pas le passé, le présent, le futur, mais deux futurs et la fin est surprenante, ya pas à dire. Dommage qu'à certains endroits il y a quelques petites choses de pas très ou du moins qu'on met un peu de temps à comprendre, surtout lors du deuxième passage dans le futur. Oh et il n'y a pas de titre, c'est assez surprenant.

* Le premier, bon c'est du Twilight, ça me plait forcément lol. Le titres est pas super original, ya pas à dire, ça a beau collé parfaitement avec le thème et l'OS ça aurait pu être mieux. On dirait que les auteurs se sont passé le mot, mais il y a aussi quelques endroits qui sont pas très clairs mais l'action va tellement vite que c'est pas trop gênant.

Voilà quelques remarques que j'espère constructives et que les auteurs ne prendront pas mal, je l'espère. Je n'écris pas depuis tellement longtemps non plus donc mes remarques pourraient être plus explicites peut être mais j'ai fait de mon mieux.
J'espère que ça aidera.
Bye
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MessageSujet: Re: Concours de fanfictions 2 Votes   Concours de fanfictions 2 Votes EmptyMar 4 Jan 2011 - 17:54

Salut !

Bien, j'ai lu attentivement tous vos textes. Et j'ai du mal à me décider pour lequel voter. Concours de fanfictions 2 Votes 497507

Le premier OS, tout d'abord. Je ne connais pas Twilight, Concours de fanfictions 2 Votes 497507 donc je l'ai lu comme une fiction originale. Je passe sur l'histoire des vampires et loup-garous, mais je retiens l'idée de la boule de neige. Je ne l'avais jamais lue, c'est sympa (j'ignore si c'est une vraie tradition ou pas mais je trouve ça sympa). En revanche, je ne comprends pas trop ce qui se passe dans le "futur" de la fille, qu'est-ce qu'elle a fait ? Pourquoi tout a aussi mal tourné ? Peut-être que c'est un clin d'œil à ce qui se passe dans les livres, mais moi je n'ai pas compris.

Le deuxième OS. En découvrant les fics de Mentalist, j'ai eu envie de voir quelques épisodes, histoire de savoir de quoi on parlait. Je n'ai pas du tout apprécié, mais ça c'est mon avis, et ce n'est pas une raion pour pénaliser cet OS. L'idée est effectivement très proche de celle du Chant de Noël de Dickens (ou "l'étrange Noël de Mr Scrooge"), et même si ce n'est pas très original, elle me plait bien (j'ai un faible pour Mr Scrooge (et surtout Sir Michael Caine), ce doit être pour ça Concours de fanfictions 2 Votes 561413)

Le troisème OS. Effectivement très court, c'est plus un drabble qu'un OS. Comme le dit Bellusagi, peut-être aura-t-il du mal à rivaliser avec les autres. Mais d'un autre côté, est-ce qu'un plus long développement aurait vraiment ajouté un plus à ce texte ? Moi je le trouve très mignon comme ça, surtout quand on connait en détails les Harry Potter (comme c'est mon cas Concours de fanfictions 2 Votes 275220) et qu'on connait les déboires de Ginny à séduire Harry... Concours de fanfictions 2 Votes 275220 Petite Ginny... Ça me donne envie de relire La Chambre des Secrets tiens...

Et le dernier OS. Comme le dit Bellusagi, on ne sait pas si c'est une fic originale ou si ça vient d'un fandom qu'on ne connait pas (j'ai un instant cru en voyant "Daisy" que c'était une fic Walt Disney... En fait, non. Mais ça aurait été vachement original, pour le coup !!) L'amnésie, c'est intéressant ; on sent bien la détresse de la fille à cette idée, je regrette que le style de rédaction soit trop... comment dire. Adolescent. Enfin, c'est un avis personnel, mais ça compte quand même un peu dans mon choix.

Je remarquerai enfin une chose que je considère assez importante. Dans l'OS 1, 2 et 4, le vœu ne se réalise pas (sauf pour le premier où elle voit effectivement l'avenir, mais vous allez comprendre ce que je veux dire).On plane entre cauchemar et réalité, mais à la fin, on revient toujours au présent, et on peut même (Ô miracle de Noël) modifier nos choix pour faire en sorte que le malheur qu'on a apperçu n'arrive pas. Alors que l'OS 3 est le seul où on fait le vœu, et il se réalise, et tant pis pour les conséquences. N'était-ce pas le thème de ce concours ? Que le vœu se réalise, non ?
Pour l'OS 1, effectivement, le vœu en question se réalise, mais il est choisi de telle sorte qu'on revient quand même au présent, et, j'imagine, le personnage (Nessie) va sans doute faire son possible pour que l'horrible avenir qu'elle a vu ne se réalise jamais.
Dans le 2, Jane peut voir deux possibilités, une bonne et une mauvaise, et il a l'occasion de changer son choix pour prendre la bonne.
Dans le 4, est-ce que même le vœu se réalise ? Je ne crois pas. L'auteur nous présente ça comme un cauchemar, et je trouve ça trop éloigné du thème.

Bref. Je vote donc pour l'OS 3, parce que même s'il est court, j'ai l'impression qu'il a le mieux respecté le thème du concours. L'OS 1 est bien aussi, mais comme je n'ai pas trop compris le pourquoi du comment on arrive à ce futur malheureux, ça a un peu refroidi mon enthousiasme.

Voilà. J'espère que j'ai été claire. Je ne sais pas ce qui est le plus dur dans les concours : trouver l'inspiration et le temps pour présenter un texte potable, ou devoir réfléchir et se justifier pour le vote Concours de fanfictions 2 Votes 275220 Enfin, je pourrai simplement voter sans donner d'explications, mais c'est plus intéressant pour les auteurs de comprendre les motivations des lecteurs, pourquoi ils votent pour tel texte et pas un autre.

Je finirai en disant que je vous montrerai un jour le texte que je voulais présenter pour ce concours (et que je suis trop dégoûtée d'avoir perdu Concours de fanfictions 2 Votes 919258 ). Vous comprendrez d'autant mieux pourquoi j'ai voté pour l'OS 3.

Merci et bravo aux participants !
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MessageSujet: Re: Concours de fanfictions 2 Votes   Concours de fanfictions 2 Votes EmptyMar 4 Jan 2011 - 20:23

Bonsoir.

Je tiens d'abord à remercier les participants pour avoir donner de leur temps afin de présenter quelque chose à ce concours. J'en profite pour les féliciter, leur texte sont bien sympathiques (malgré quelques détails comme des fautes oubliées ou un aspect un peu brouillon qui nous perd dans la compréhension de l'histoire, mais je ne m'étendrais pas là-dessus).

Personnellement, je vote pour l'OS numéro 1 : je n'ai jamais lu ni vu Twilight, mais j'ai bien aimé l'idée de ce vœu, la façon dont l'héroïne regarde vers son amoureux en imaginant ce que l'avenir leur réserve, et qui constate malheureusement que ses rêves sont très loin de la réalité (du moins, de ce qu'elle voit arriver).

J'ai beaucoup apprécié l'idée de l'OS numéro 2, un bon clin d'œil à Mr Scrooge, mais justement, elle n'est du coup pas vraiment très originale, même si elle a son charme.

Encore bravo et merci à tous, en tout cas.
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MessageSujet: Re: Concours de fanfictions 2 Votes   Concours de fanfictions 2 Votes EmptyJeu 6 Jan 2011 - 14:27

Petite modification, il manquait le fandom du 4e OS, le voici rajouté :
Dengeki Daisy

Edit : Pour ma part, j'ai voté pour le troisième OS

Le premier est malheureusement déservi par des fautes d'orthographe un peu trop nombreuses pour un texte corrigé.
Quant au deuxième, il n'entre, à mon sens, tout simplement pas dans le sujet du concours qui était de narrer les conséquences inattendues du souhait, ce qui n'est absolument pas le cas.
Pour ce qui est du quatrième, je trouve que son style, sans être mauvais, est un peu trop "jeune" pour rivaliser vraiment avec les trois autres.
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MessageSujet: Re: Concours de fanfictions 2 Votes   Concours de fanfictions 2 Votes EmptyLun 17 Jan 2011 - 22:56

Bonsoir bon un petit vote rapide c'est simplement une lecture sans connaissance sur les styles d'écriture ect...
Simplement l'idée m'a plu, malgré un certain flou sur ce qui a pu se passer.
Les fautes sont visibles, mais ça ne me dérange pas vraiment^^ (je ne peux pas dire que j'en fais pas XD)
Bref vous l'avez sans doute pas compris (ou peut être que si) je vote pour la numéro 1
Les autres m'ont aussi intéressées, mais celle de mentalist m'a semblée trop longue j'ai eu du mal à vouloir continuer à lire /:
Celle de HP était courte et je n'ai pas vraiment trouvé ça à mon gout.
La quatrième est sympa aussi mais j'ai eu du mal à tout suivre en ne connaissant pas la trame de base et les noms des personnages, mais le déroulement de l'histoire était pas mal.
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MessageSujet: Re: Concours de fanfictions 2 Votes   Concours de fanfictions 2 Votes EmptyMar 18 Jan 2011 - 10:27

Ave tout le monde !

Le concours de fanfictions est maintenant clôt et se termine sur une belle égalité ! Néanmoins, après lecture du deuxième texte, il est apparu qu'il ne respectait pas un élément essentiel des contraintes du concours : le thème. L'OS devait porter sur les conséquences d'un voeu, hors, ici, le voeu, n'apparait qu'à la fin et est tellement décalé par rapport au reste du récit qu'on se demande s'il n'a pas été simplement ajouté histoire d'un mettre un. Ses conséquences ne sont donc pas exploitées.

Malheureusement, nous devons donc retirer ce texte du concours par souci d'impartialité et de respect envers ceux qui ont respecté les contraintes imposées, de même qu'envers les textes refusés pour non respect. De manière à ne pas fausser le résultat, je demande aux trois personnes qui ont voté pour ce texte de m'envoyer un nouveau vote par MP afin d'élire le premier, le troisième, ou le quatrième.

Félicitations tout de même à l'auteur du deuxième OS qui a gagné trois votes.
Merci de votre compréhension.

EDIT : Après discussion avec l'auteur du deuxième texte, cette décision est annulée, la formulation des contraintes du concours étant quelque peu en cause.
Le concours s'arrête donc sur une triple victoire. Félicitations à toutes les trois Concours de fanfictions 2 Votes 79715
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MessageSujet: Re: Concours de fanfictions 2 Votes   Concours de fanfictions 2 Votes EmptyVen 21 Jan 2011 - 16:54

Félicitations aux gagnants !
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MessageSujet: Re: Concours de fanfictions 2 Votes   Concours de fanfictions 2 Votes Empty

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